You looking for: jesus

Prêche #30 « Les anges en islam » (21 janvier 2022, Louise Gallorini)

Aperçu de la présence des anges dans le Coran

En islam, les anges font partie des articles de foi, comme le Coran le suggère à plusieurs reprises, et nous les retrouvons en général tout au long du texte, c’est aussi eux que l’on salue à la fin de chaque prière – mais ils font rarement l’objet d’études ou de discussions à part entière, ils restent assez discrets.

Prêche #22 « Le sens et les modalités du jeûne du mois de Ramadan » (Anne-Sophie Monsinay, 16 avril 2021)

Le sens spirituel du jeûne

Le jeûne renvoie à l’idée d’un retrait du monde et de notre quotidien. « Saoum » signifie « jeûner, s’abstenir, faire abstinence, chômer, se taire, se calmer ».1 En se privant d’un élément vital pour le corps, nous l’affaiblissons et apprenons à le maîtriser. Nous sommes moins soumis à notre corps, à ses désirs, à notre mental, à notre ego et plus en phase avec notre état divin. En délaissant notre corps, nous nous détournons de ce qui contient notre incarnation et nous ancre dans ce monde. Nous favorisons des états spirituels plus poussés et plus propices à nous relier à l’Unité. Cela ne doit être qu’occasionnel car nous sommes sur terre pour vivre notre incarnation et nous réaliser dans notre corps. Néanmoins, le jeûne est un bon outil pour développer des facultés spirituelles, avec pour objectif de conserver les effets bénéfiques du mois de jeûne à l’issu de celui-ci.

Prêche #20 « L’attitude de dévotion, un regard sur le qunût dans le Coran » (Omero Marongiu-Perria, 22 janvier 2021)

J’adresse mes louanges à Dieu, l’Éternel, l’Ineffable, préexistant à toute chose, Initiateur du monde et Pourvoyeur des subsistances ; Il est l’Unique en Son essence et les bienfaits qu’Il dispense sont incommensurables. En Lui je cherche la source de toute protection et vers Lui montent mes suppliques. J’atteste qu’il n’existe point de divinité en dehors de Lui et j’adresse mes prières et mes salutations sur notre noble Prophète, Muhammad ; ultime envoyé, il clôt le cycle prophétique par la transmission de la Parole de Dieu contenue dans le Coran, la Lecture par excellence, qui oriente le croyant vers le chemin spirituel conduisant au divin.

Prêche #19 « Comment interpréter les versets violents du Coran ? » (Anne-Sophie Monsinay, 6 novembre 2020)

Le texte coranique est régulièrement critiqué et condamné pour ses versets violents, repris et mis en exergues par les groupes terroristes, et qui feraient de ce texte une source de danger ou du moins discréditeraient son contenu spirituel. La triste et tragique actualité de ces dernières semaines a ravivé les tensions au sein de la société. Pour certains, le Coran serait responsable de ces assassinats à cause de ses versets guerriers. Nombreuses ont été les réactions hostiles de la part de non musulmans pour qui le travail des réformateurs ne serait pas suffisant. Selon eux, il faudrait éliminer du corpus tous les versets belliqueux. Quand bien même on adopterait cette position et rééditerait des extraits du Coran épurés des dits versets, il est fort probable que les partisans d’un islam radical, qui n’accordent déjà aucun crédit aux explications contextualisantes des théologiens, n’en n’offriront pas davantage pour cette version édulcorée. Par ailleurs, ces versets sont indispensables pour connaître et comprendre l’histoire de la Révélation et celle du Prophète Muhammad. Ils permettent également de constater l’absence de violence dans les nombreuses situations humiliantes qu’a vécu le Prophète ainsi que la grande miséricorde de Dieu qui l’emporte toujours. Car cette violence est encadrée, contrôlée et restreinte à des situations précises, inexistantes aujourd’hui, et s’interdit d’exister en dehors de ces dernières. En sommes, l’histoire et la mise en perspective de ces versets sont les meilleurs remparts à toute forme de violence à motifs religieux.

Prêche #16 « La fête du sacrifice : quels sens et modalités pratiques aujourd’hui ? » (Anne-Sophie Monsinay, 31 juillet 2020)

Je vous souhaite une belle fête du sacrifice ! Que Dieu vous bénisse en ce jour de fête. Qu’il soit une occasion de vous rapprocher de Dieu, de vous-même et des autres.

L’alliance abrahamique à l’honneur

La fête du sacrifice commémore le sacrifice manqué du fils d’Abraham. Cette fête est la plus importante de l’islam c’est pourquoi on l’appelle traditionnellement « la grande fête » (aïd el kebir). Ainsi, la fête islamique la plus importante ne rend pas hommage à Muhammad mais à une autre figure prophétique : Abraham. Cela peut paraître étonnant voir déroutant. En réalité, c’est parfaitement logique. Muhammad n’est ni le seul Prophète des musulmans, ni même le plus important. Il est seulement celui qui scelle une longue lignée Prophétique qui démarre par l’alliance conclue entre Dieu et Abraham. Un sceau n’est pas seulement ce qui termine un document. C’est surtout ce qui l’authentifie. Muhammad confirme l’alliance abrahamique tout comme le Coran confirme les Révélations antérieures.

Prêche #15 « La musique en islam : interdit ou levier spirituel ? » (Anne-Sophie Monsinay, 5 et 19 juin 2020)

La musique a toujours eu une place importante en islam, tout au long de son histoire. Le caractère universel de l’islam permet à cette religion de se développer partout dans le monde. Lorsqu’une religion s’implante sur un nouveau territoire, elle se mêle aux spécificités culturelles du pays et prend une couleur qui lui sera propre et la distinguera de la pratique de cette même religion dans une autre contrée. Les aspects universels qui se retrouvent dans tous les pays seront les pratiques religieuses ou les enseignements coraniques, en sommes tous les aspects marquant une spécificité religieuse islamique. Or, l’islam ne saurait être uniquement une spiritualité. Cette religion s’ancre dans notre quotidien et se mêle à nos autres identités comme la culture ou les conventions sociales. La musique et la diversité des formes qu’elle prendra dans le monde religieux est le reflet de cette culture. Il n’y a donc pas de musique islamique par essence c’est à dire de spécificités musicales propre à l’islam qui seraient codifiées dans un texte religieux ou qui aurait une fonction spécifiquement islamique. Néanmoins, la musique habille l’islam et est un moyen d’expression indispensable de sa spiritualité.

Prêche #13 « Le mois de Ramadan et la nuit du destin : sens et modalités » (Anne-Sophie Monsinay, 15 mai 2020)

Le sens spirituel du jeûne

Le jeûne renvoie à l’idée d’un retrait du monde et de notre quotidien. « Saoum » signifie « jeûner, s’abstenir, faire abstinence, chômer, se taire, se calmer ». En se privant d’un élément vital pour le corps, nous l’affaiblissons et apprenons à le maîtriser. Nous sommes moins soumis à notre corps, à ses désirs, à notre mental, à notre ego et plus en phase avec notre état divin. En délaissant notre corps, nous nous détournons de ce qui contient notre incarnation et nous ancre dans ce monde. Nous favorisons des états spirituels plus poussés et plus propices à nous relier à l’Unité. Cela ne doit être qu’occasionnel car nous sommes sur terre pour vivre notre incarnation et nous réaliser dans notre corps. Néanmoins, le jeûne est un bon outil pour développer des facultés spirituelles. Paradoxalement, ce délaissement du corps entraîne en réalité une plus grande attention à celui-ci. Nous prenons davantage conscience de notre état physique, de notre force ou faiblesse physique avant de prendre conscience de la force spirituelle prodiguée par le jeûne. Les aliments consommés au moment de la rupture du jeûne le sont avec plus de conscience et ont un effet plus immédiat et ressenti sur notre corps. Par exemple, le jeûne sera vécu avec plus de difficultés au lendemain d’un repas trop copieux ou inadapté.

« Le sens et les modalités du jeûne du mois de Ramadan » (Anne-Sophie Monsinay)

Le sens spirituel du jeûne

Le jeûne renvoie à l’idée d’un retrait du monde et de notre quotidien. « Saoum » signifie « jeûner, s’abstenir, faire abstinence, chômer, se taire, se calmer ». En se privant d’un élément vital pour le corps, nous l’affaiblissons et apprenons à le maîtriser. Nous sommes moins soumis à notre corps, à ses désirs, à notre mental, à notre ego et plus en phase avec notre état divin. En délaissant notre corps, nous nous détournons de ce qui contient notre incarnation et nous ancre dans ce monde. Nous favorisons des états spirituels plus poussés et plus propices à nous relier à l’Unité. Cela ne doit être qu’occasionnel car nous sommes sur terre pour vivre notre incarnation et nous réaliser dans notre corps. Néanmoins, le jeûne est un bon outil pour développer des facultés spirituelles. Paradoxalement, ce délaissement du corps entraîne en réalité une plus grande attention à celui-ci. Nous prenons davantage conscience de notre état physique, de notre force ou faiblesse physique avant de prendre conscience de la force spirituelle prodiguée par le jeûne. Les aliments consommés au moment de la rupture du jeûne le sont avec plus de conscience et ont un effet plus immédiat et ressenti sur notre corps. Par exemple, le jeûne sera vécu avec plus de difficultés au lendemain d’un repas trop copieux ou inadapté.

Prêche #9 « Le sens et les modalités de la prière rituelle en islam » (Anne-Sophie Monsinay, 27 mars 2020)

Le sens de la prière rituelle

1) La symbolique des gestes

La prière relie à Dieu. Le mot « salat » (sad, lam, wa) est traduit par Maurice Gloton par « action unifiante de graces » et la racine du terme renvoie au fait « d’effectuer la liaison de grâce » et aussi « d’arriver derrière quelqu’un et le rattraper »1. La prière permet de relier notre essence divine immanente à la transcendance de façon à ce que l’Esprit divin en nous « rattrape » la grandeur ou l’inaccessibilité de la transcendance.

« Le sens de la pérégrination et du désert en islam » (Anne-Sophie Monsinay)

1. La pérégrination : le voyage en pays lointain

La pérégrination ou « voyage en pays lointain » est une pratique spirituelle très développée dans les milieux soufies. Elle trouve sa justification dans le texte coranique.

Heureux ceux qui font retour, les adorateurs, les louangeurs, les itinérants, ceux qui s’inclinent et se prosternent, qui commandent ce qui est reconnu convenable et interdisent ce qui est considéré comme désapprouvé, ceux qui observent les limites fixées par Dieu. (Coran 9 : 112)