Bénédiction pour un mariage

Les imames et les imams de la mosquée Sîmorgh peuvent célébrer des mariages religieux, interreligieux et interconvictionnels ainsi que des mariages religieux entre personnes du même sexe ou transgenres, à condition que les futurs mariés fournissent au préalable une attestation de mariage civil (conformément à la loi française, le PACS n’est pas pris en compte dans ce cas) et suivent avant la célébration une formation aux enjeux de l’union religieuse en islam. En accord avec la loi française, tout mariage polygame est formellement interdit.

Théologiquement, il n’y a pas de mariage religieux en islam. Ce dernier est un contrat entre deux personnes qui définit des devoirs, des obligations et une protection mutuelle des deux partenaires, ce qui correspond aujourd’hui au mariage civil. Le mariage est donc « halal » à partir du moment où le contrat est établi à la mairie.

La bénédiction religieuse est un ajout spirituel, qui n’a pas de fondement coranique mais que nous pouvons envisager après le mariage civil si l’un ou les deux membres du couple ont une vie spirituelle et trouvent du sens à ajouter une bénédiction à leur union.